LE VETO FRANÇAIS N’A PAS COUPÉ L’APPÉTIT DE COUCHE TARD POUR CARREFOUR (OU UN AUTRE)

Rédigé le 23/02/2021


Outre le développement de partenariats avec le distributeur français, le canadien reste déterminé à opérer sa mue.
 

Pour preuve que le veto français, n’a pas coupé l’appétit de Couche tard pour Carrefour, deux petites équipes, l’une côté canadien l’autre côté français, travaillent actuellement autour de 4 projets de partenariats opérationnels entre les deux groupes. Elles se sont données jusqu’au mois de mars pour les finaliser.

Le président fondateur du géant canadien des dépanneurs, Alain Bouchard a par ailleurs profité d’un entretien à la presse française début février, pour répéter tout l’intérêt qu’il continuait de porter à Carrefour, "qui a besoin, disait il, de nouveaux investisseurs pour accélérer sa consolidation".

Mais attention a prévenu le directeur général du groupe, "Carrefour n’est pas la seule entreprise qui nous permettrait de créer un acteur mondial" sous entendu, s’il faut attendre l’élection présidentielle de 2022 pour avoir une chance de mettre en pied dans la place, ce sera peut-être trop tard et nous pourrions aller voir ailleurs.

Le Canadien reste déterminé à opérer sa mue. Car sa diversification est une nécessité, la popularité grandissante des voitures électriques et la baisse des cours du pétrole imposent au groupe de trouver des activités complémentaires qui le rendront moins dépendant de la vente de carburant. Ce sera donc avec Carrefour si l’horizon politique français se dégage, ou sans lui.