DECLARATION FO CSE CENTRAL 

DU 24 FEVRIER 2021

 

 

Depuis le 18 février dernier, date de publication des excellents résultats du Groupe, les salariés sont partagés entre la fierté d’avoir participé aux succès de l’enseigne et la déception couplée à un incompréhension par le manque de reconnaissance de nos patrons.

 

Les salariés se félicitent des bons résultats, plus particulièrement du chiffre d’affaire des Market à +6%. Il est vrai que les différentes primes de Participation et d’Intéressement (Groupe et CSF) sont en évolution positive par rapport à l’année dernière. Elles découlent d’accords négociés et signés AVANT la crise, leur montant étant directement associé aux résultats économiques. Pour rappel, l’accord Participation et Intéressement Groupe a été obtenu suite aux grèves de 2018. Ces primes ne sont pas de la reconnaissance, mais la part légitime qui revient aux salariés.

 

Pour autant, une colère sourde monte des magasins, depuis l’annonce de vos propositions salariales pour l’année : +0,5% et 150€ de prime d’engagement, avec des mesures sociales à minima.

 

En cette année 2021, les salariés CSF voulaient de la RECONNAISSANCE. Reconnaissance de leur engagement durant la crise depuis plus d'un an, reconnaissance de leur métier, reconnaissance de leur ancienneté, reconnaissance de leur savoir-faire, et plus simplement de la reconnaissance de leur hiérarchie par un management bienveillant.

 

Il n’en est rien ! Quand nous parlons salaire, vous nous répondez primes. Prime COVID 1000€ (défiscalisée), prime Participation Groupe, Intéressement Groupe, Intéressement Collectif CSF et maintenant prime d’engagement… Une prime, ce n’est pas du salaire.

Le salaire est pérenne, ce n’est pas que le montant versé en fin de mois, c’est la reconnaissance du travail fourni par les salariés. Mais c’est aussi du salaire différé, notamment en termes de retraite, Participation, Prévoyance, indemnités chômages …

 

Les actionnaires vont bénéficier de la bonne santé de notre entreprise, les salariés CSF : NON !

FORCE OUVRIÈRE estime aujourd’hui que vos propositions NAO sont indignes et ne méritent même pas que nous engagions la consultation de nos adhérents et des salariés de l’entreprise.

 

 

Nous vous demandons la réouverture des négociations salariales.