FO revendique : GARDE D’ENFANT Chômage partiel

Rédigé le 06/04/2021


Protéger les salariés 

est une exigence

 

FO-Carrefour conteste la décision de la Direction de ne pas prendre en charge la perte de salaire causée par le chômage partiel pour la garde des enfants.

 

À l’heure où le gouvernement a décidé de fermer les écoles, les salariés de Carrefour ne doivent pas être écartelés entre vie privée et vie professionnelle pendant cette pandémie qui n’en finit pas.

 

Lors du premier confinement, les parents ont consacré 27 heures supplémentaires par semaine aux tâches ménagères et à l’accompagnement scolaire (enquête BCG). 

Et les salariés les plus impactés sont majoritairement … les femmes.  Protéger la santé mentale de TOUS les salariés, est un enjeu majeur que nul, y compris la Direction de Carrefour, ne peut ignorer. 

 

Il n’est plus à démontrer, qu'il existe une vraie pression pour mener de front la vie scolaire, la vie professionnelle et la vie quotidienne dans un « univers » confiné, subi et dégradé.

 

FO-Carrefour rappelle que le dispositif de chômage partiel pour garde d’enfant est pris en charge par l'État à hauteur de 70% du salaire brut soit 84 % du salaire net. 

 

FO-Carrefour refuse que la Direction oblige les salariés à arbitrer leur présence pour protéger leur pouvoir d'achat. 

 

FO-Carrefour rappelle qu'une entreprise met en avant la dignité et la solidarité lorsqu'elle répond à une Urgence Sociale : l'équilibre entre vie au travail et vie personnelle.  

 

FO-Carrefour revendique le maintien par l’entreprise de l’indemnisation au-delà de 84 % de la rémunération nette, et de préserver ainsi la santé mentale et le pouvoir d’achats des femmes et des hommes injustement pénalisés.

 




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